Arsène Wenger est convaincu des capacités d'Arsenal à inquiéter Barcelone lors du match retour en Espagne, malgré le nul à domicile de ses joueurs (2-2) mercredi soir. Le Français salue également la force mentale de ses hommes qui bien que dominés, n'ont jamais abandonné.
Vous estimez-vous heureux de ce nul après avoir été souvent dominés?
Arsène Wenger: Je respecte ce qu'a fait Barcelone. Il faut d'abord dire qu'on a joué contre une grande équipe qui a été dominante en début de match. C'est là qu'on a eu de la chance, d'arriver à 0-0 à la pause, quand on voit leurs occasions. Mais je veux rendre hommage à la force mentale de mes joueurs. Sans ça, on ne revient pas de 2-0 contre une telle équipe. Encore une fois, on a eu de la chance d'être à 0-0 à la pause.
En revanche, vous avez craqué dans la foulée...
A.W: Si on ne prend pas deux buts un peu bêtes au retour des vestiaires, on peut aussi gagner. Je ne nie pas que c'est une équipe étonnante, mais leurs occasions étaient dans la première partie du match. Cette équipe a fait le triplé l'an passé et on peut voir pourquoi. Mais une part de leur hégémonie est liée à notre inhibition en début de match. On leur a laissé trop d'espaces.
La qualification reste possible ?
A. W: Ce serait un exploit de gagner au Nou Camp, mais je pense qu'on peut le réussir. N'oubliez pas qu'on a eu aussi des occasions. Et en contre, on peut être dangereux. Je reste convaincu qu'on peut les inquiéter.
Fabregas suspendu (et blessé), Gallas et Arshavin blessés. Vous payez un lourd tribut à ce nul?
A.W: Il faut faire confiance au joueur et à l'équipe médicale qui m'avait dit que Cesc était en mesure de jouer. Il a fait preuve d'une force mentale. Il n'a jamais baissé les bras même après son carton jaune. Mais il ne pourra pas jouer samedi en championnat. Pour Gallas, c'est une élongation au mollet. Il risque d'être absent un moment. Arshavin, c'est également le mollet.