samedi 10 avril 2010

f.c.barcalona est toujours le Roi



Real - Barça : 0-2
Messi : 32e, Pedro 55e

Le Barça s’est offert une victoire mérité en affichant ses plus belles vertus face à un Real volontaire mais loin du niveau de jeu pratiqué par le club catalan. Un pressing énergique mais désordonné ainsi qu’un manque de réalisme prégnant ont saboté les ambitions des locaux devant des visiteurs impressionnants de maitrise.

Xavi libre comme l'air

Le score ne reflète pas l’écart entre les deux formations, qui est beaucoup plus béant. Pas forcément dans les duels, ni dans les occasions mais dans la maturité, dans la maitrise. Maitrise tactique d’abord. Comme l'année dernière à la même époque et pour la même circonstance, Barcelone a joué jouer sans 9 avec Messi comme élément offensif central et prépondérant. Puyol a été bombardé arrière droit histoire de ne pas laisser d’espaces à Ronaldo et s’est très bien acquitté de sa tâche. Du coté du Real, Manuel Pellegrini a tenu parole, il n’a pas joué en fonction de l’adversaire. Il aurait pourtant du. Car si le Real a dominé avec un pressing de tous les instants, le club Merengue brouillon, candide et d’une naïveté confondante.

Le trop plein d’espace laissé à Xavi sautait aux yeux et la passe magique du meneur de jeu Blaugrana pour Messi à la demie-heure de jeu était prévisible. Le lutin argentin casse les reins d’Albiol pour finir et met au fond consciencieusement. 1-0. 40e but du prodige argentin (32e) toutes compétitions confondues en 44 rencontres. Albiol ainsi brisé est la parfaite allégorie d’un Real fauché dans son élan au plus fort de sa période de prééminence. Ronaldo en fait trop, Higuain pas assez, Marcelo est le meilleur joueur du Real et cela veut tout dire. Mais c’est déjà la pause.

Rien ne change après la pause, Xavi est toujours dans son fauteuil et donne le tempo de son équipe et aussi, accessoirement, une passe en or véritable à Pedro. Le jeune canterano barcelonais double la mise et le Barça entame son cycle de gestion finalement très peu dérangé par les atermoiements offensifs madrilène. Non contents de fournir une production insuffisante, les Merengue ratent. A l’heure de jeu, Van Der Vaart ruine l’ersatz de révolte qui se préparait chez les locaux en ratant son duel face à Valdes. Pellegrini se charge du reste en sortant Marcelo pour Guti. Si la consigne du Chilien était de laisser Xavi vaquer à ses occupations et bien il a été entendu par ses joueurs, car le meneur catalan se fendra de quelques belles ouvertures avant le terme du match, même si le marquoir n’en pâtira pas. Les champions d'Espagne et d'Europe en titre se plaisent bien sur leurs trônes et ce n’est pas ce Real là qui les en délogera.